L’avenir de la minoterie Prime (Martigné-Ferchaud-35)

Redonner vie à un bâtiment pour retisser du commun

Hier, nous avons présenté aux élu·es de Martigné-Ferchaud, à la Roche aux Fées Communauté, à la DDTM Ille-et-Vilaine Délégation Mer et Littoral et à la Sous-Préfecture de Fougères-Vitré, les résultats de notre mini enquête socio-anthropologique autour de la minoterie Prime, un bâtiment à l’abandon en plein cœur de la commune

Objectif : comprendre comment ce lieu est perçu aujourd’hui, et ce qu’on pourrait en faire demain.

 Quelques enseignements clés :

·       Le bâtiment suscite peu d’attachement : il n’est pas perçu comme un élément central de l’identité et la mémoire collective, et peut même être associé à un patrimoine jugé peu valorisant.

·       La question patrimoniale est loin d’être perçue comme prioritaire, face à d’autres enjeux jugés plus urgents (dynamisme du centre, cohésion sociale, etc.).

·       De nombreuses personnes se désengagent de la question, la renvoyant à la mairie ou aux “natifs” de la commune ; ce qui interroge le sentiment d’appartenance, la légitimité perçue à participer, et les hiérarchies symboliques à l’échelle locale.

Pour autant, l’enquête a fait émerger des pistes concrètes :

➡️ Le besoin d’une parole claire de la mairie, pour expliquer pourquoi le bâtiment est laissé en l’état, et surtout pour transmettre son histoire — ne pas laisser le silence nourrir l’indifférence ou les rumeurs.
➡️ À court terme, l’organisation d’un événement pour son centenaire : l’occasion de raviver la mémoire, créer du lien, susciter la curiosité — avec une façade embellie, un soupçon de mystère, et un peu de magie collective.

Un grand merci à toutes les personnes rencontrées et à nos partenaires pour leur confiance. Et Bravo à Gaïd Loisel, étudiante en sociologie à l’Université Rennes 2, en stage chez Filigrane-Sciences Sociales, pour cette première étude !

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